À LA TÉLÉVISION

Samedi 15 Juillet

multimedia♦ Ciné+ Émotion à 15  h 15 : La tête haute d’Emmanuelle Bercot (2015) – Drame – avec Catherine Deneuve, Rod Paradot.
 Malony, à qui sa très jeune mère, irresponsable, droguée et instable, n’assure pas un cadre affectif et éducatif satisfaisant, se voit placé par la juge des enfants dans plusieurs établissements de plus en plus contraignants. Sa scolarité désastreuse est interrompue, il est sujet à des crises de violence qu’il ne contrôle pas, et multiplie les délits. Cependant, la magistrate persiste à tenter de l’aider en dépit du peu de résultats auxquels elle parvient et malgré le comportement souvent hostile, mais parfois attachant, du jeune garçon, attaché plus que tout à sa mère et à son jeune frère. Le film met en scène les tribulations du garçon entre sa onzième et sa dix-huitième année, alors que, pris en main par un éducateur déterminé à le sauver, protégé par cette juge qui croit en lui, il oscille entre progrès et rechutes mais relève la tête jusqu’à ce qui peut être un espoir de vie épanouie.

 

Lundi 17 Juillet

♦ Ciné + Émotion à 13 h 30 : The Magdalene Sisters de Peter Mullan (2002) – Film – avec Geraldine McEwan, Anne Marie Duff et Nora Jane Noon – Drame
En Irlande, dans le comté de Dublin, en 1964. Lors d’un mariage, Margaret est violée par son cousin. La honte s’abat sur toute la famille. Au petit matin, le curé de la paroisse vient chercher Margaret. Bernadette est pensionnaire dans un orphelinat. En grandissant, devenue jolie, elle suscite la convoitise des jeunes gens du quartier. Considérant que sa nature et son caractère la destinent au pire, la direction de l’orphelinat la confie alors à l’unique institution susceptible de la maintenir dans le droit chemin. Rose, qui n’est pas mariée, vient de donner naissance à un petit garçon. Séparée de son bébé, elle est emmenée au couvent des sœurs de Marie-Madeleine.Le film est directement inspiré de l’histoire des Couvents de la Madeleine, créés en Irlande au XIXe siècle, où les filles considérées comme perdues par leurs familles y étaient placées pour expier et racheter leurs péchés.

Mardi 18 Juillet

♦ Arte à 23 h 55 : Spartacus & Cassandra d’Ioanis Nuguet (2014) – Documentaire
Spartacus et Cassandra, deux enfants roms, sont écartelés entre un havre de paix qu’est le monde d’un cirque et la rue où leurs parents vivent du côté de Saint-Germain-des-Prés. Le petit garçon et la petite fille, inséparables, se débattent avec la justice française, qui a demandé à l’Aide sociale pour l’enfance de les prendre en charge. Sous la protection de Camille, ils mettent leurs parents, imprégnées par la religion pentecôtiste, face à leurs responsabilités…

♦ Canal+ Cinéma à 19 h 10 : Le fils de Jean de Philippe Lioret (2016) – Drame – avec Pierre Deladonchamps, Gabriel Arcan
Mathieu n’a jamais connu son père, sa mère aujourd’hui décédée ne lui en a presque jamais parlé. Aussi, lorsqu’il reçoit un appel téléphonique lui apprenant que son père vient de mourir, bravant les réserves de celui qui l’a informé, Mathieu décide d’assister aux obsèques. À Montréal, il fait la connaissance de deux garçons censés être ses frères, mais s’instaure alors un climat de mystère que le spectateur a du mal comprendre… Secrets de famille, recherche des origines, des thèmes que nous connaissons bien, même s’il n’est pas question d’adoption dans ce film remarquablement bien joué.

 

Mercredi 19 Juillet

Ciné + Club à 4 h 00 : The Magdalene Sisters de Peter Mullan (2002) – Film – avec Geraldine McEwan, Anne Marie Duff et Nora Jane Noon – Drame – voir programme du 15 juillet

Jeudi 20 Juillet

Ciné + Club à 18 h 25 : The Magdalene Sisters de Peter Mullan (2002) – Film – avec Geraldine McEwan, Anne Marie Duff et Nora Jane Noon – Drame – voir programme du 15 juillet

Canal+ Cinéma à 0 h 55 : Le fils de Jean de Philippe Lioret (2016) – Drame – avec Pierre Deladonchamps, Gabriel Arcan – voir programme du 18 juillet

♦ Ciné+ Émotion à 1 h 50 : Les bêtises d’Alice et Rose Philippon (2015) – Comédie – avec Jérémie Elkaïm, Jonathan Lambert
François, trentenaire gauche et lunaire, découvre enfin l’identité de sa mère de naissance. Pour la rencontrer, il « s’invite » à la fête familiale donnée dans la villa de cette dernière. Les gags et les quiproquos, parfois franchement lourds, se succèdent jusqu’à ce que la vérité éclate : une occasion, pour cette famille, de livrer les autres secrets qui l’entourent et, pour François, de choisir de « tracer sa route ». Inutile de s’attacher à pointer les invraisemblances, elles sont nombreuses : ce film est avant tout une comédie plutôt sympathique qui, à l’évidence, ne cherche pas à être réaliste. Donnant son titre au film, l’interprétation maladroite de la chanson « Les bêtises », reprise en chœur par les convives de la fête en délire, est probablement la scène la plus touchante où François peut enfin s’adresser à sa mère : Je fais rien que des bêtises quand t’es pas là !